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Etaient-ils plus nombreux, avaient-ils le courage ?
Ils avaient dépassé et la limite et l'âge
Ils avançaient proches les uns des autres et jetaient leurs regards sur le blanc paysage.
La glace fondait lentement et ils risquaient leurs vies, juste et pas plus.
Mais c'était maintenant
Ils trouveraient le passage, leurs traces deviendraient sauvages, épaisses frappées du grand vent.
Ils avaient cette folie qui ne te quitte plus et qui n'a rien à voir avec l'envie.
Ils avaient tout laissé pour être davantage et pas moins.
Devant eux maintenant la roche devenait sombre, un glissement, et il faudrait que chacun fasse passer son ombre.
Imperceptible moment dont tu n'as plus conscience
Car tu ne le sais pas mais de l'autre côté
Devenir.
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oui..
RépondreSupprimertraverser et bondir vers tous les possibles!!
Bienvenue ici poétesse musicienne !
RépondreSupprimerQuel texte magnifique, rythmé, sensible ... J'aime beaucoup ...
RépondreSupprimerMerci et Bienvenue à vous ici ! (On s'est croisées sur des plumes d'Hirondelle...)
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