mercredi

Et il existera un autre endroit pour se dire je t'aime, je le crois.

.

Eclatante superstition tu avais oublié mon nom
Descendue à la rivière pour ne jamais te retrouver j'ai loupé toutes les pierres
Excellente réputation tu avais gagné du terrain mais vain
Je t'ai oublié Je t'ai oublié
Je ne pensais pas ce jour possible
Je pourrais le répeter ad vitam éternam et ma vie s'en remplirait
Je pourrais encore pleurer
Je pourrais
Mais je t'ai oublié
J'ai dévié notre histoire ne m'est plus contée
Passable, laissée dans un trou usagé
Mer démontée qui plate ne revient plus de ses vagues perdues
Je ne t'aime plus
Je ne t'aime plus.
Et toi aussi, je le sais.
Même du mal je ne saurais plus faire
A quoi bon à quoi jouer
Maintenant je t'ai oublié, tu le sais, le sauras tu ?
Qui viendra te le dire ?
Une pensée, un soupir, cette petite voix quand tu t'endors et tu me vois encore
Et tu ne me vois plus.
Je te garde comme un jouet, un si beau souvenir, ainsi nous sommes faits
Jusqu'au dernier jour ils perdurent et viendront bercer notre peine pour devenir folle
Et bien plus
Au fin fond où nous serons reclus
Je ne te perdrai plus
Nous marcherons ensemble jusqu'au creux de la rivière mains nues
Se dire nos dernières prières
Tu vois, qui l'aurait cru ?


.


.




.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire