samedi

Un tour et puis.

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Le rien que tu laisseras vaudra-t-il cette peine ?

Je pense chaque jour au moment où je vivrai sans toi
Je pense chaque jour au moment de partir
De cette vie
Ne plus tenir à rien.

En fin.

Et puis j'aurais laissé de ma petite graine
Chez toi et toi
Même de loin
Croisé ces chemins

Partir alors vaudra la peine de s'éloigner et lâcher ce rien
Devenue lente et diffuse évaporée répandue
Puisqu'il le faut bien

Je suis sûre qu'au bon moment on pense à ceux déjà partis
Et enfin ils jouent leur rôle de réconfort
On ne pleurera plus leur absence, on est heureux de l'ultime partage
Passer par là où eux

Ils ont déjà fait ce grand voyage
Se rejoindre un peu, cet impossible à découvrir
Ce grand passage
En faut-il peu en faut-il beaucoup ?

Je voudrais sourire jusqu'au bout.




2 commentaires:

  1. C'est un joli texte. Triste aussi. Ou alors est-ce ce temps, gris ?

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  2. Et bien je ne sais pas. C'est le sentiment étiré du Temps en moi, je crois. Merci l'ami d'avoir lu quand même et dit !

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