mardi

Faits pour vivre

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Aimer pour grandir
Qui a dit que j'étais douée ?
Aime, c'est tout ce qui reste quand il ne reste plus rien
Elle disait.
Elle me répétait sans cesse de n'en faire qu'à ma tête si j'étais sûre de moi.
Si tu es sûre, va.
Elle voulait que je soies libre, envers et contre tous.
Que je rattrape son temps perdu à elle, où femme elle avait trop peu été.
N'écoute rien ni personne, suis ton chemin et sois confiante.
Il te diront des bêtises, ils te diront que tu as tort, n'écoute rien.
Va au courant de tes envies, de ta force.
Ma mère parlait ainsi, ou me faisait comprendre.
Elle a pleuré de me voir partir
Elle a pleuré de me voir grandir si vite et loin d'eux
Pourtant c'est tout comme elle avait dit.

Tôt très tôt, j'étais prête.
Et pour la vie j'étais faite.

Plus tard j'ai passé une année à lui dire de partir, de lâcher
Tôt, trop tôt c'était toujours trop tôt, pour elle
C'est la vie qui ne voulait pas la laisser
Et moi je ne comprenais plus de quoi cette vie était faite
Et quel sens donner à chaque seconde de cette lente agonie.

Alors juste aimer ?
Oui, je me suis rappelée
Aime, c'est tout ce qui te reste...
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5 commentaires:

  1. C'est une sacrée philosophie, car j'imagine que quand il ne reste plus rien l'amertume ou la haine...alors aimer...c'est beau.

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Ah ! Paola, Ton commentaire est enfin apparu, j'avais mis un mot le croyant avalé lors de la manip.
    Merci.
    La haine c'est de l'amour renversé qui ne trouve pas son objet.
    L'amertume, c'est le pire. Mais peut etre que si on a aimé tant ...Elle peut se dissoudre cette a-mer en amor ?

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  4. Il reste aussi les regrets...

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  5. Si on en a, il faut alors s'en servir pour se dire " la prochaine fois, je me débrouillerai pour ne pas en avoir". Ils font avancer.

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